Santé : La pratique du vélo suffirait-elle à optimiser notre état de forme ?
Le secret de la forme est de varier les activités physiques. C’est un peu comme les recommandations concernant notre alimentation : variété et qualité ! En effet le cyclisme n’est pas un « sport complet » selon l’expression consacrée.
Équilibre et énergie grâce au vélo
Reconnaissons que les sollicitations énergétiques sont importantes et cela constitue en effet une base intéressante.
Autre point positif : sur un vélo, il nous faut entretenir la plupart de nos capteurs neuromusculaires, garants de notre équilibre, de la bonne perception des obstacles et du traitement de toutes sortes d’informations que nous devons intégrer dans ce milieu ouvert et incertain (surtout à VTT).
Mais le vélo a peu d’impact d’un point de vue des ressources biomécaniques
Pas ou peu de sollicitations myotendineuses de qualité si nous nous contentons de rouler lentement en caressant les pédales. Pas non plus d’étirements pour ceux qui rangent leurs vélos, prennent leur douche et referment aussitôt la parenthèse, assis dans le canapé une bonne bière à la main.
Or un groupe musculaire a besoin d’être étiré après avoir travaillé en raccourcissement. Mais pas n’importe quel étirement !
Laissons-lui le temps de se restaurer quelque peu, le temps de la douche et, une heure après l’arrêt de l’effort, proposons-lui simplement une ou deux postures (étirements passifs) maintenus cinq à six minutes. Sans douleur. La récupération n’en sera que meilleure et l’élasticité de l’ensemble « corps musculaire et tendon » s’en trouvera préservée.
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Cet article est à retrouver dans la revue Cyclotourisme du mois de janvier 2022